Après avoir regagné Bobo et dit au revoir à Simon, nous cheminons pendant 2 jours vers l’Est en passant par Diébougou. C’est la récolte du coton et partout d’immenses tas blancs sont rassemblés. Ils sont ensuite chargés dans d’énormes camions qui roulent à toute allure sur la piste cabossée. La route est ourlée de blancs petits morceaux de cotons égarés.
Nous entrons dans le parc de Nazinga en fin d’après-midi, le 17 décembre. De l’entrée du parc au campement, restent 35 km à parcourir. Pour arriver avant la nuit, OZ file à vive allure sur la piste. L’heure semble favorable à l’observation des animaux et c'est un festival : à notre approche, un troupeau de grandes antilopes-chevaux s’enfuient en bondissant par dessus la piste ; d’autres antilopes et des phacochères détalent également ; plus loin, d’énormes rochers gris s’ébranlent lentement : des éléphants !
Nous passons la nuit dans une lodge du campement et le lendemain à l’aube nous repartons accompagné d’un guide du parc à la recherche des bébêtes. Cette fois nous approcherons de très près, beaucoup trop au goût de Nathalie, un grand troupeau d’éléphants avec leurs éléphanteaux. Un (gros) retardataire gourmand, qui déguste chaque feuille à portée de trompe, décide de s’approcher de la voiture. L’adrénaline monte un peu mais il repart nonchalamment rejoindre le troupeau.
Nous quittons le parc dans l’après-midi du 18 décembre. Il fait très chaud dans ce milieu d’après-midi et tous les animaux s’abritent : nous n’en voyons aucun sur ce chemin du retour vers la sortie du parc. Mais nous sommes ravis de notre safari.
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