Nous suivons la magnifique route côtière qui nous mène jusqu’à Capetown. Dans un camping au bord de mer, nous trouvons un magnifique bivouac avec coucher de soleil sur la péninsule du Cap de Bonne Espérance au loin.
Nous arrivons en ville en longeant les immenses townships de Khayelitsha. Des milliers de baraques peintes de couleurs pastels s’alignent, identiques en d’interminables rangées. La misère et donc l’insécurité règnent sur ces quartiers. Ce n’est pas le moment que OZ tombe en panne !
Sur la côte de la péninsule du Cap de Bonne Espérance, se trouve la petite plage de Boulders. La particularité de cette plage est d’abriter une colonie de petits pingouins. La plage est payante et lorsqu’on y accède, le gardien vous remet un dépliant donnant des explications sur les oiseaux. C’est très organisé !
Aujourd’hui samedi, la plage minuscule est prise d’assaut par des dizaines de familles. Et tout ce monde baigne au milieu des pingouins, en contrebas des maisons, en un mélange étrange de vie sauvage et de civilisation : cette plage est en fait très sud-africaine. Léa et Rose se baignent joyeusement en compagnie des petits oiseaux. Certains d’entre eux, curieux ou mendiants, les approchent de très près. Autour de la plage, les pingouins creusent leurs nids à même le sol et se laissent approcher le temps d’apercevoir leurs œufs.
En suivant la route de la péninsule, nous gagnons le mythique Cap de Bonne Espérance. Plus connu que le Cap des Aiguilles, c’est une destination hautement touristique. Entrée payante du parc naturel, cortège de cars, boutiques de souvenirs. Le Cap de Bonne Espérance, qui fait rêver tant de marins, est, vu de la terre, une grosse exploitation commerciale. Malgré tout, nous ne boudons pas notre plaisir et admirons le site qui reste très beau.
Nous prenons le téléphérique qui nous conduit au sommet de la Table Mountain. Nous avons de la chance car l’éternel nuage qui coiffe la Table est aujourd’hui absent. La vue offerte de son sommet est fabuleuse : d’un côté de la table, c’est l’Océan indien et la côte montagneuse à perte de vue ; de l’autre c’est Capetown qui s’étend en d’innombrables habitations.
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