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Scalp

Du 26 au 28 juin 2005 : à Karatu



Sur la route, arrêtés à un check-point, le policier nous demande l’assurance, les triangles de signalisation et les deux extincteurs (c’est nouveau). Il est déçu, on a tout. Tout le kit indispensable du conducteur en Afrique de l’Est. Nous gardons en réserve le gilet fluo, obligatoire en Espagne, qui dort sous le siège conducteur depuis notre départ de France. Peut-être le réclamerons-nous lors d’un prochain check-point ?


Nous arrivons à Karatu, dernière étape à quelques kilomètres de l’entrée du parc du Ngorongoro. Sur la route, venant d’Arusha, nous accompagnent d’innombrables 4X4 chargés des touristes qui partent pour les parcs du lac Manyara, du Ngorongoro ou du Serengeti. Incroyable, nous n’en avions jamais vu autant ! La migration des voyageurs qui partent voir la migration des zèbres et des gnous. Et nous ne sommes encore pas au plus haut de la saison !


Mais Nathalie est malade dans la nuit. A Zanzibar, pullulait l’animal le plus dangereux d’Afrique : le moustique. Nous avons été copieusement piqués. Aussi, elle prend un traitement anti-paludéen. Léa s’inquiète : « le docteur est malade ? » demande t elle. Mais bientôt, nous sommes tous malades : il semble que ce soit une amibe. Pourtant nous prenons beaucoup de précautions avec l’eau, la nourriture… Nous ne comprenons pas mais nous restons au camping le temps que tout le monde aille mieux. Nous y faisons la connaissance de Sven, qui emmène un groupe de touristes hollandais entre le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie, et nous donne gentiment de précieux conseils et tuyaux pour la suite de notre voyage

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