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Scalp

Du 7 au 9 février 2005 : à Hluhluwe

Dernière mise à jour : 31 mars 2022


Nous récupérons une voiture de location et empruntons la route N2 qui longe la cote vers le Nord et la région du Kwa Zulu Natal, la terre des Zoulous. Les collines verdoyantes, couvertes de vastes champs de canne à sucre, s’enchaînent. Plus loin, ce sont des forêts d’eucalyptus, plantées pour l’exploitation du bois. Durant des dizaines de km, les arbres s’alignent en d’impeccables rangées.

Sans notre 4X4 et le matériel de camping, nous logeons dans les auberges de jeunesse, les backpackers, plus compatibles avec le budget de voyageurs au long cours que les B&B. Le backpacker Isinkwe nous accueille dans un de ses petits chalets. Il se trouve à quelques km de la réserve de Hluhluwe (prononcer chlou-chlou-oui).

Comme nous l’avions appris lors de notre visite du ranch de Nazinga, au Burkina Faso, les animaux sauvages s’observent « à la fraiche », à l’aube ou au crépuscule. A ces heures moins chaudes de la journée, ils quittent leurs abris et cherchent nourriture et eau. Nous arrivons donc à l’entrée de la réserve à 6h30, en même temps que quelques 4X4 aménagés pour l’observation des animaux. Et là, toute la journée, ce fut un festival. Le temps est couvert et il fait frais (tout est relatif). Tous les animaux du parc semblent en profiter pour se promener. Nous observons, ravis, parfois de très près (même de trop près) de nombreuses espèces différentes. Pas besoin de téléobjectif ni de jumelles ! Heureusement car notre matériel est dans le Land…au Ghana…

A peine avons nous pénétré dans la réserve que nous apercevons, à quelques mètres du bord de la route, une hyène. L’animal disgracieux est de bonne taille. Il disparaît, d’un pas tranquille, dans les herbes hautes. Plus loin, dans une mare de boue, nous voyons un troupeau de buffles. Quelques uns broutent près de la route et donc très près de notre petite voiture…rouge. Au contraire de leur lointains cousins espagnols, la couleur ne semble pas les agacer : ouf ! Comme tous les animaux que nous voyons, ils sont habitués aux voitures et ne craignent pas l’homme.


Pendant notre traque aux animaux, Léa et Rose tuent et s'occupent dans la voiture, pas toujours intéressées par ce qui se passe en dehors de la voiture. Ici, Léa essaie d'habiller sa soeur qui, coquine, ne l'aide pas...


Puisque nous ne connaissons pas les animaux et leurs habitudes, nous suivons de loin les 4X4 qui promènent les touristes : lorsqu’ils s’arrêtent, c’est qu’il y a quelque chose à voir ! Effectivement, nous arrêtant à la hauteur d’une voiture, nous distinguons dans les broussailles, encore une fois à quelques mètres de la voiture, deux énormes rhinocéros. Hauts comme un homme, leur silhouette massive est impressionnante. La réserve de Hluhluwe abrite la moitié de la population mondiale de rhinocéros. Nous en voyons des dizaines, parfois avec leurs petits, alors que notre guide de voyage indique que cet animal est « incroyablement difficile à observer ». Nous en observons même trois en compagnie de zèbres et d’une girafe. Les trois énormes compères chahutent un peu en se rapprochant de notre voiture : nous nous éloignons rapidement de peur qu’ils ne nous bousculent par mégarde !

Tout au long de la journée, nous nous régalons de ces rencontres avec ces animaux sauvages. La réserve est vallonnée, couverte d’une savane dense et verte. Dans ce paysage somptueux, buffles, girafes, zèbres, diverses antilopes, phacochères, gnous et babouins se succèdent. Nous voyons même, mais de loin, à quelques centaines de mètres, un groupe d’éléphants. Même à bonne distance, leur taille est intimidante. Deux antilopes, en pleine bagarre, manquent de peu de percuter notre voiture, pourtant voyante.


Enchantés de cette riche journée, nous retournons dans la réserve le lendemain. Mais cette fois, le ciel est bleu et limpide. Dès 9 h du matin la chaleur est déjà redoutable. Nous n’observons, à force de fouiller la brousse du regard que des zèbres et des antilopes qui se serrent à l’ombre des arbres. Nous repartons bredouilles et déçus de notre chasse au rhinocéros. Mais peu après la sortie du parc, sur le bord de la route, nous voyons un éléphant ! Le pachyderme, sans se préoccuper des voitures qui passent à grande vitesse, dîne à quelques mètres de la chaussée. Sans doute est ce le seul éléphant que nous verrons au bord d’une autoroute !




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