Nous repartons vers le Sud et la lagune de St Lucia. Cette ville est aussi un haut lieu de vacances pour les sud-africains. Heureusement, c’est la basse saison et nous trouvons facilement un logement. Sur la route, des panneaux signalent aux conducteurs la présence d’hippopotames : prière de rester vigilant !
Nous allons au « croc centre », un petit zoo qui rassemble crocodiles et serpents. Aujourd’hui, c’est le repas hebdomadaire des crocodiles : l’occasion de voir les sauriens plus actifs que dans la nature. Léa et Rose sont ravies. Nous sommes très impressionnés par un de ces crocodiles, littéralement monstrueux, de 4 m de long et quelques centaines de kg. Il avale goulûment, avec des grognements dignes de « Jurassic Park » les quartiers de viande que lui donne le soigneur.
Nous voyons aussi quelques serpents. Un homme manipule deux d’entre eux au moyen d’une longue canne. Les explications sont en Anglais et donc leurs noms aussi… Mais nous comprenons qu’ils vivent au KwaZuluNatal et qu’ils sont dangereux. Visiblement, les reptiles sont furieux d’être ainsi tripotés et ne rêvent que de planter leurs crocs dans la première jambe passant à leur portée. Une bonne occasion d’expliquer à nos louloutes ce qu’est un serpent et pourquoi les éviter.
Nous embarquons à bord d’un des bateaux qui emmènent les touristes pour un « hippos and crocs tour » dans la lagune. Effectivement, la lagune est riche de ces animaux qui s’observent très facilement. Nous approchons plusieurs groupes d’hippopotames et apercevons plusieurs crocodiles. L’un d’eux s’enfuit en surfant véritablement sur la vague laissée par le sillage de notre bateau !
Les photos de Léa :
Le rivage de la lagune est parsemé de panneaux « beware of crocs and hippos ». Ce n’est pas vain, ils sont partout. Tout un groupe d’hippopotames se prélasse à quelques dizaines de mètres de pêcheurs, tandis que les crocodiles dorment au soleil sur la rive voisine. La tête de l’un d’entre eux, sans doute tenté par un encas, sort régulièrement de l’eau pour vérifier si un pêcheur imprudent ne s’approcherait pas trop près du fleuve… Un pêcheur, inconscient ou téméraire, s’approche du bord, s’accroupi et se lave les mains à quelques mètres du saurien. Heureusement rien ne se passe.
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