Djenné, appelée la « sœur jumelle de Tombouctou » a ses maisons et sa mosquée construites en argile du fleuve, comme celles des petits villages que nous avons traversé jusque là mais… en beaucoup plus grand. L’architecture de l’ensemble est vraiment étonnante. C'est magnifique. Mais les égouts de la ville s’écoulent au milieu de chaque rue et la puanteur gâte la fête
Le 24 novembre, nous nous apprêtons à quitter Djenné. Alors que nous roulons au pas dans une ruelle, deux enfants nous croisent sur un vélo zigzaguant dangereusement. Pascal freine mais trop tard : les enfants tombent et le vélo glisse sous le Land qui écrase la roue avant du vélo. Mais les enfants se relèvent sains et saufs. Nous avons eu vraiment peur ! Des curieux s’approchent. Malgré la présence de deux hommes qui témoignent que nous n’y sommes pour rien dans l’accident, on commence à nous demander, plus ou moins agressivement, de l’argent. Il faut payer pour réparer le vélo ou pour soigner les enfants (qui n’ont rien). Nous sommes ici de riches « toubabs » et il est sûr que certains malhonnêtes y voit une occasion de gagner facilement de l’argent. Craignant que la situation ne tourne complètement en notre défaveur, nous prenons rapidement la tangente après avoir donné de l’argent à l’enfant pour son vélo.
C’est un peu stressés par notre aventure, en repensant à l’accident évité de justesse, que nous prenons le bac pour quitter Djenné. Nous suivons l’asphalte jusqu’à Bandiagara, en passant par Sévaré.
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