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Du 4 au 8 décembre 2004 à Ouagadougou

Dernière mise à jour : 28 janv. 2022




Nous arrivons le 4 décembre à Ouagadougou et y restons jusqu’au 8 décembre. Cette ville est calme et plaisante pour une capitale. Rien à voir avec la frénésie de Bamako.





A Paris nous avons des pigeons. A Ouaga ce sont de grands vautours qui se posent sur les bâtiments ou dans les arbres. Ces gros oiseaux noirs, au corps voûté surmonté d’une tête pelée sont vraiment lugubres. On s’attend, au détour d’une rue, à croiser le croque-mort de Lucky Luke.


Nous visitons quelques hôtels avant de nous installer aux « Manguiers » : accueil adorable et meilleur rapport qualité prix. Léa et Rose sont comme chez elles. Alima, une des serveuses, qui sympathise avec Léa, lui fait même des tresses : çà c’est une super copine !

Ouagadougou est aussi une halte gastronomique. Nous y découvrons le restaurant « Le Verdoyant », rendez-vous des expatriés de la ville. Nous y dégustons notamment les premières glaces de notre périple. De délicieuses glaces de fruits exotiques… huuum ! Celle au chocolat était pas mal non plus ! Nous découvrons « Chez Zaka » dans des assiettes chères et particulièrement peu copieuses, le « poulet bicyclette » que l’on trouve partout au Burkina : des poulets maigrichons, mangés trop tôt, qui n’ont pas eu le temps de grossir. Comme le cadre du vélo, on ne voit que leurs os et il n’y a pas grand chose à manger.


Le dimanche, nous allons assister à la messe. Une grande chorale mixte chante joyeusement les cantiques. Ce n’est pas la messe des « Blues Brothers », mais rythme et gaieté emplissent le bâtiment. Les vêtements soignés et multicolores de l’assistance font de la cérémonie un évènement particulièrement joyeux.


Noël approche et même sous ces latitudes, il se prépare. Des vendeurs des rues proposent décorations, sapins en plastiques et Pères Noëls gonflables. Léa attend bien sûr avec impatience Noël et réfléchit chaque jour aux moyens de décorer le 4X4. Nous décidons d’acheter un petit sapin, pas trop encombrant. Mais cette acquisition s’avère tumultueuse : les vendeurs nous pressent de toutes parts et le marchandage ressemble plus à une émeute qu’à une négociation commerciale. Nous repartons finalement avec notre sapin, toujours poursuivis par une horde de marchands souhaitant nous vendre de quoi décorer une maison entière. Nous pensions faire de cet achat un petit évènement joyeux mais en fait Léa a eu peur des vendeurs pressants et criants.

Ouaga est aussi une ville de rencontres : nous retrouvons avec grand plaisir, pour une soirée, Basile, le copain de Léa et ses parents déjà rencontrés à Bamako.

Nous reconnaissons également Paul - enfin, nous avons surtout reconnu son inimitable 4X4 décoré - rencontré à la frontière marocaine. Paul nous invite gentiment à nous arrêter chez lui, à Sabou.

Enfin, nous faisons aussi la connaissance d’un couple, Nadège et Vincent venu enseigner au Burkina pour deux années.


Nous prenons notre visa à l’ambassade du Ghana. Nous testons ainsi notre anglais en Afrique : de grands moments d’incompréhension mutuelle nous attendent au Ghana. Notre visa en poche, nous quittons Ouaga le 8 décembre et atteignons Sabou, à 80 km de là, dans la soirée.


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