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Les 21 et 22 décembre 2004 : les singes sacrés de Fiema

Dernière mise à jour : 17 févr. 2022


De Tamale, nous délaissons la route principale et empruntons l’ancienne route vers Kumasi : une piste rouge qui descend le long du fleuve Volta à travers un paysage de brousse parsemée de grandes termitières, qui s'arrête sur la rive du lac Volta.

L’embarquement sur le bac est un grand moment de solitude pour Pascal. Une multitude de voitures, de camionnettes et de camions font la queue pour traverser. Tous les véhicules s’entassent à bord dans des frôlements de carrosseries qui, miraculeusement, ne se touchent pas. Un camion, chargé à ras bord de manioc, manœuvre dangereusement pour embarquer et se glisser en entre deux véhicules (dont OZ) où, clairement, il ne trouvera pas place. Il tombe finalement en panne sur la rampe d’embarquement. Le spectacle continue alors lorsqu’il s’agit de le déplacer et qu'il tangue dangereusement, son chargement manquant de se verser sur un groupe d'écoliers qui embarquait sur le bac.






Finalement, le bac appareille avec une heure de retard. Le pilote installe Léa près de la barre. Elle trône fièrement à côté de lui durant tout voyage.










Nous traversons enfin le lac Volta qui, dans la lumière blanche du milieu de journée se confond avec le ciel. Les pirogues semble flotter dans les airs. Pour débarquer, le plus sage serait que chaque véhicule descende dans l’ordre inverse de l’embarquement. C’est sans compter l’impatience de certains chauffeurs : la tension monte, des voix s’élèvent, des moteurs rugissent. Le débarquement se fait également dans un chaos de manœuvres douteuses et de cris (y compris ceux de Pascal, en Anglais !) mais miraculeusement sans accrochage.




De l’autre côté du lac, la végétation est verte et luxuriante. Cette fois nous n’avons jamais été autant au Sud : plus de brousse le long des routes mais une forêt tropicale dense. Nous arrivons en soirée au sanctuaire des singes sacrés de Boabeng Fiema que nous visitons le lendemain.











Dans la forêt, nous ne voyons d’abord que de grosses araignées rayées de jaune immobiles au milieu de leurs toiles.










Nous apercevons ensuite quelques primates qui bondissent en haut des arbres : des petits singes bruns d’abord (singes de Campbell) et des plus gros, blancs et noirs (singes Colombus).








Au détour d’un sentier, c’est toute une troupe de singes bruns qui vient à notre rencontre. Léa et Rose leur distribuent des cacahuètes qu’ils saisissent sans crainte de leurs petites mains noires que les filles trouvent très douces. Pascal et Nathalie mitraillent pour immortaliser la rencontre. C’est en regardant plus tard les photos que nous nous apercevrons que, sur l’une d’elles, Rose écrase discrètement la queue d’un des singes sacrés ! Cela ne nous étonne guère de la petite crapule et nous versons cette photo accablante à son, déjà épais, dossier « bêtises ».




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