Non loin du lac Nakuru, nous faisons halte au Lac Bogoria. En chemin, le GPS indique 0°0'001 de lattitude Nord. Nous venons de passer l’équateur. Soudain, l’eau tourne dans le bon sens dans les lavabos : on se croirait presque à la maison ! En fait, seul un panneau sur le bord de la route et les boutiques des marchands qui vendent de petits globes terrestres signalent le parallèle 0.
Peu d’animaux au lac Bogoria : tous les flamands sont à Nakuru, et seuls quelques dizaines de retardataires errent encore ici. Quelques zèbres et antilopes sont également visibles sur ses rives. Des sources chaudes se répartissent sur son pourtour. De l’eau bouillante jaillit de terre et de grandes volutes de vapeur s’élèvent vers le ciel. Certains font cuire leurs œufs dans les bassins d’eau brûlante. Magnifique paysage.
Nous bivouaquons sur la rive du lac, à l’ombre d’immenses figuiers habités par des bandes de babouins et de singes vervet. Heureusement, ceux-là sont moins effrontés que ceux du lac Nakuru et notre bivouac est calme. Lorsque nous repartons au matin, l’unique chemin d’accès est barré par un arbre couché en travers. Un fort vent a soufflé durant la nuit et abattu un… acacia aux épines longues de plusieurs cm. Au petit matin, nous tractons l’arbre sanglé au Land pour le dégager et coupons quelques unes de ces plus grosses branches pour l’alléger et pouvoir dégager le passage. Trente minutes et quelques litres de sueur plus tard, la voie est libre.
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