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Les 26 et 27 juillet 2005 : on entre en Ethiopie

Dernière mise à jour : 5 juil. 2022



Là aussi, il n’y a pas de poste de frontière. Les policiers insistent pour qu’un jeune nous accompagne jusqu’à la ville voisine, Omorate, pour être sûr que nous faisons tamponner notre visa. On installe notre garde sur le toit du Land…



Omorate est installé sur la rive Est de l’Omo River. Seules quelques pirogues permettent aux piétons de traverser la rivière. Quelques maisons et palissades de bois se rassemblent en village. On y trouve à peu près de tout dans ses petites boutiques, y compris du gasoil. Mais nous sommes sur la rive Ouest. Là, nous sommes 1 000 ans en arrière. Les vêtements sont rares et certains se promènent même complètement nus, simplement enveloppés dans une couverture. Les enfants boivent l’eau de la rivière boueuse où ils barbotent joyeusement. Seuls les armes donnent une touche de modernité au tableau… Mais ici, elles servent à se protéger des vols de bétail commis par les voisins kenyans…


Pascal et Poul embarquent à bord d’une pirogue pour effectuer les formalités d’immigration. Pendant ce temps, Nathalie, Pia, Léa et Rose prennent un bain de foule, immergées dans un attroupement d’enfants mais aussi de femmes et d’hommes curieux, rieurs et gentils.


Pas de pont, pas de bac, rien de praticable pour un 4X4 chargé pour un voyage au long cours. Nous devons poursuivre le voyage vers le Nord, à la recherche d’un moyen de traverser la barrière que constitue la rivière ou, au pire la contourner. Nous reprenons la piste jusqu’à Kibish. Là, il nous faut l’aide des villageois pour retrouver la route vers Maji. Nous la suivons sur une quarantaine de km, dans un cap parfait. Il n’y a plus âme qui vive dans cette région complètement déserte de « l’Omo National Park » éthiopien.

Arrivée au pied d’une petite montagne, la piste oblique vers l’Est pour la contourner et… se perd dans de hautes herbes. Impossible de retrouver la trace de cette « route » qui ne semble empruntée par personne d’autre que nous. On tournicote un peu et bientôt les radiateurs sont obstrués d’herbes et il nous faut les nettoyer. Impossible de poursuivre. Nous décidons de bivouaquer sur place et de retourner le lendemain vers Kibish nous renseigner sur l’existence de cette piste fantôme.


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