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Les 9 et 10 décembre 2004 à Sabou

Sur la route Ouaga-Bobo, à 80 km de Ouaga se trouve le village de Sabou. Nous arrivons chez Paul au soleil couchant. Mais Paul est encore à Ouaga pour affaires et son gardien n'a jamais entendu parler de nous. Il s’agit donc de le convaincre que nous ne sommes pas des intrus. Heureusement, nous devons avoir bonnes mines et il accepte de nous laisser camper sur son terrain.

Nous passons 2 jours chez Paul : quelques hectares de brousse défrichés, une cabane de paille comme demeure, une baraque en banco pour les animaux. Tout cela est provisoire et le terrain de Paul s’anime comme une ruche dès le lever du soleil. Paul et ses ouvriers s’activent. C'est que Paul voit grand et il veut construire la maison, une ferme, un village touristique d’une vingtaine de cases, un grand potager, un vaste verger de 500 arbres… Les premiers touristes sont attendus pour février 2005. Il y a du boulot !

Paul a commencé à rassembler quelques animaux pour sa ferme. Léa et Rose côtoient avec bonheur vaches, chevaux, moutons chèvres, poules, et un perroquet gris du Gabon qui imite son maître à la perfection. Léa aide les ouvriers et veut être de tous les travaux. Elle parcourt toute la journée la ferme avec sa brouette.

Sabou est célèbre pour sa grande mare aux crocodiles sacrés. Toute proche de chez Paul, nous en profitons pour aller les observer. Nous apercevrons quelques uns des 300 sauriens qui y vivent. Mais les crocodiles sont décevants pour Léa et Rose. Soit ils sont hors de l’eau figés au soleil. Difficile alors de croire que ce ne sont pas des troncs d’arbres. Soit ils nagent en surface mais ne laissent affleurer que leurs narines et leurs yeux.

Sabou possède aussi un centre formant des handicapés aux métiers de l’artisanat. Les élèves nous montreront la sculpture sur bois, le travail du cuir, le tissage. Ils nous expliqueront aussi la technique de fabrication de statues en bronze selon la technique de « la cire perdue » : la statue est d’abord modelée en cire, comme de la pâte a modeler ; elle est ensuite recouverte d’argile. Ce moule d’argile est cuit. Il durcit et se vide son contenu de cire fondue. L’espace libéré est remplit de bronze liquide et le moule d'argile est brisé pour révéler finalement la statue de métal (vous avez suivi ?!).




Le soir, les jeunes nous invitent à un concert de djembé (tam-tam). Léa, un peu timide au départ, finit par se mêler aux autres danseurs et se laisse porter par le rythme africain.






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