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Du 8 au 10 avril 2005 : vers les chutes d’Epupa

Dernière mise à jour : 20 avr. 2022






Nous filons vers le Nord et la frontière angolaise pour admirer les chutes d’Epupa. En chemin, nous traversons le pays des himbas. Ce peuple conserve ses traditions et vit presque nu. Leur corps est uniquement revêtu d'un pagne et d’un mélange de graisse et de terre rouge qui enduit leur peau. Lorsqu’on rencontre leurs silhouettes le long des routes, ils ressemblent à d’étranges golems modelés de terre d’Afrique.





Dans un village, Rose, qui a toujours autant de succès, ressortira des bras d’une femme himbas les vêtements tachés. Elle provoquera l’hilarité générale en essayant de les effacer.

Les Himbas vivent dans les villages mais vont en ville couramment. A Kamanjab ou Epuwo, nous les croisons, presque nus, faisant leur courses au supermarché, ou déambulant dans les rues. Un homme nous explique que ces coutumes himbas sont très économiques : « ils n’achètent ni savon, ni shampoing, ni vêtement, ni chaussure ! ».

Les colons allemands, se sentant sans doute sous pression au milieu de toutes ces femmes nues, exigèrent qu’elles s’habillent. Et ainsi nacquirent les Hereros, un peuple qui partage langage et coutumes avec les Himbas mais sont couverts des pieds à la tête. Sous le torride soleil d’Afrique, les femmes sont vêtues de larges et amples robes, fermées jusqu’au cou. Elles portent d’étranges coiffes rappelant les longues cornes de leur vaches. Elles ont toutes la même curieuse silhouette et on se demande comment elles supportent leurs encombrantes parures.


Enfin nous arrivons aux grandioses chutes d’Epupa. Le débit du Kunene, en cette fin de saison des pluies, est impressionnant. Les eaux rugissent en gerbes d’écume et semblent pouvoir à chaque instant sortir de leur lit. De l’autre côté des chutes, nous apercevons l’Angola.



Nous rebroussons chemin. Mais il pleut depuis la veille et la piste sèche que nous avons emprunté la veille est devenu nettement plus boueuse. Les rus à secs sont maintenant de beaux ruisseaux. Nous sommes heureux de ne pas nous être attardés trop longtemps aux chutes : le retour aurait sûrement été plus épique !




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