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Le 6 avril 2005 : les guépards de Kamandjab



Nous gagnons l’Otjitotongwe Cheeta Farm, à quelques kilomètres de Kamanjab. Dans cette ferme hors du commun, le fermier élève des… guépards. Il récupère les animaux blessés ou malades et les conserve sur ses vastes (et closes) terres. Le fermier nous emmène d’abord chez lui où trois guépards apprivoisés vaquent dans le jardin avec deux chiens. Elevés au biberon dès leur naissance, les trois fauves ronronnent comme des chats lorsqu’on les caresse. Il y a malgré tout quelques consignes de sécurité : pas de lunettes de soleil (çà les énerve), pas de tongs (ils jouent avec et gare aux doigts de pieds), pas de mouvements brusque ou de course (ils sont très joueurs et vous sautent dessus pour vous faire tomber, comme le chat et la souris), et… garder les enfants dans les bras (ce qui est petit les amuse…). Sans prêter attention à Rose qui est dans les bras de son papa, et ne forme ainsi plus qu’un « grand » humain, un guépard repère Léa et se dirige droit sur elle, très intéressé. Le fermier éloigne l’animal trop joueur.


Ensuite, nous montons dans la benne d’une camionnette qui part nourrir les 25 guépards sauvages. Une fois dans le vaste enclos, nous voyons un, puis deux, puis trois,… et jusqu’à une douzaine de guépards qui nous suivent. Ceux là sont féroces et ont faim. Pas question de les faire ronronner. L’un d’eux est encore une fois attiré par Léa et s’approche tout près de la camionnette en la regardant. Puis c’est la cohut lorsque le fermier descend du camion et, armé d’un seul bâton, leur jette des quartiers de viande. Les fauves se disputent leur dîner, soufflent, montrent les crocs. Des coups de griffes fusent. Ce monsieur a un métier dangereux et nous voyons les fauves, craignant son bâton, essayer de le contourner et l’attaquer par derrière. Il porte quelques méchantes cicatrices, séquelles d’une minute d’inattention.




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