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Du 18 au 21 mai 2005 : vers le Nord, à travers le parc de Chobe

Dernière mise à jour : 2 juin 2022



Nous repassons par Maun pour la 4ème et dernière fois. Oz, qui a déjà parcouru ses 10 000 kilomètres depuis son dernier entretien à Windhoek a le droit à une vidange et de l’huile toute neuve, bien méritée. Nous prenons ensuite la route vers le Nord du Botswana au travers du parc de Chobe. Pour profiter pleinement du parc cet nous livrer à nos derniers « game drive », nous passons deux nuits au sud du parc, dans le camp de Savuti puis une troisième nuit à Ihaha dans le nord.

Notre guide indique qu’autour de Savuti, « de novembre à mai, la population animale peu parfois paraître écrasante » tant les troupeaux de centaines de zèbres et antilopes diverses sont vastes et nombreux. Malheureusement, à la mi-mai, nous arrivons trop tard car les troupeaux ont déjà commencé à migrer vers des zones plus humides. Nous ne manquons d’être écrasés que par les éléphants, toujours nombreux sur les parcs de Moremi et de Chobe, près de l’Okavango. Cette région du monde abrite la plus forte concentration de pachydermes. Ils y seraient près de 150 000. Et en effet nous en voyons toute la journée, seuls ou en troupeaux. Leurs ravages sont visibles partout dans les bois alentours. Ils laissent dans leur sillage des paysages désolés et des sentiers ouverts dans la brousse, jonchés de leurs énormes crottes et de branches ou même d’arbres entiers. Ils parviennent même à ronger et creuser l’énorme tronc d’un gros baobab qui s’abattra sans doute bientôt…


Les emplacements du camping de Savuti, non clôturés, sont à l’ombre de grands arbres qui produisent des fruits… dont les éléphants sont très friands. Et nous les voyons, à toute heure du jour et de la nuit, arriver de leurs grandes enjambées décidées sur les emplacements, au milieu des tentes et des barbecues, entre les voitures et les remorques, et secouer les grands arbres pour en faire tomber leurs chères friandises.


Le ranger de l’entrée nous conseille : « When the elephant arrives, go in your car or in your tent, normally it won’t happen nothing ». C’est le “normally” qui nous inquiète…



Les sanitaires sont ici fortifiés, protégés de la soif des éléphants par un invulnérable rempart de béton et de terre. Un vrai blockhaus.





Un soir, à Savuti, alors que nous dînons à la lueur du feu, Léa se lève soudain, apeurée, et dit à sa mère :

-« maman, un nez ! »

-« ? »

-« maman un néné ! »

-« ? »

-« maman un éléphant ! »

Effectivement, nous apercevons, luisant dans la pénombre, le blanc de deux belles défenses. L’énorme animal se déplace en silence sur le sol sableux et passe à 5 mètres de nous. Nathalie et Léa s’enferment dans le Land. Seuls restent attablés Rose et Pascal (Les plus courageux selon Pascal, les moins rapides selon Nathalie). Mais l’éléphant nous ignore et ne fait que passer car nous avions pris bien soin de ne pas nous installer sous son arbre favori. Il part semer la panique chez d’autres campeurs, un peu plus loin.


Toute la nuit, nous entendons des lions rugir dans les environs du camping, sans que nous ne puissions en apercevoir aucun la journée ! méchantes bêtes !



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