Nous rejoignons le parc d’Hwange, à une centaine de kilomètres des chutes. La route traverse une forêt aux couleurs dorées et rouges de l’automne. Elle est ensuite bordée de nombreux villages et de baobabs. Nous n’explorons pas les pistes du parc comme nous le faisons habituellement par crainte de manquer de carburant. De toutes façons, les quelques kilomètres parcourus laissent apercevoir un parc presque déserté. Les quelques autres visiteurs avec lesquels nous discutons se posent la même question : où sont passés les innombrables animaux de Hwange dont parlent les guides ? Des girafes, quelques buffles, des zèbres et bien sûr des antilopes.
Un point d’eau abrite trois hippopotames et quelques crocodiles. En nous postant sur une plateforme qui le surplombe nous finissons par contempler une soixantaine d’éléphants qui viennent s’abreuver, se doucher et se baigner. Les familles d’éléphants arrivent les unes après les autres en courant tant ils semblent avoir soif. La foule des mastodontes patauge sans prêter attention aux habitants réguliers de la mare. Hippos et crocs les ignorent d’ailleurs également. Les éléphants frôlent de leurs énormes pattes les crocodiles qui se réchauffent au soleil sans que ceux ci n’esquissent le moindre mouvement. Etonnante et pacifique cohabitation.
Les photos de Léa :
Lorsque nous nous apprêtons à quitter le parc, nous apercevons deux splendides guépards assis dans les hautes herbes qui observent quelque chose. Puis, les félins se mettent en chasse, avancent en se cachant, tels des chats, puis bondissent et disparaissent dans les taillis. Nous ne voyons pas la souris (antilope, phacochère,… ?), mais nul doute qu’elle passe un sale quart d’heure.
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