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Le 29 avril 2005 : trois pays dans la journée !

Dernière mise à jour : 20 avr. 2022



Grosse journée puisque nous entreprenons de passer deux frontières : du Zimbabwe nous retournons d’abord au Botswana avant d’entrer en Namibie pour visiter la bande de Caprivi.


Avant de quitter la petite ville de Victoria Falls, nous visitons son vaste marché d’artisanat. On y trouve des tas de souvenirs africains, allant de la descente de lit en peau de lion et du canapé en peau de zèbre, jusqu’aux bijoux en passant par les masques, les lances,… Papy John, en voulant acheter une statuette de lion en bois est bientôt encerclé d’une multitude de vendeurs offrant le meilleur prix.


En entrant au Botswana, depuis le Zimbabwe, nouveauté pour nous : il faut passer le contrôle sanitaire. On marche sur une éponge de désinfectant pour nettoyer les chaussures et le Land doit rouler dans une flaque pour nettoyer ses pneus. Il est soumis à une fouille méticuleuse. Le contrôleur trouve des produits prohibés : jambon, fromage et lait. Sourd à nos protestations, il nous oblige à nous débarrasser des 5 litres de lait, pourtant UHT, et achetés au Botswana. Vexés, nous les vidons sur le sol afin qu’ils soient irrécupérables. Du coup, nous avons le droit de passer avec notre viande et notre fromage, pourtant produits également prohibés… Va comprendre !


Nous quittons ensuite le Botswana et entrons en Namibie sans souci. En arrivant à Katima Mulilo, nous entreprenons d’aller faire un ravitaillement au supermarché OK. C’est vendredi soir et jour de paie et le parking est encombré de voitures et de gens poussant leur caddy. Alors qu’on entre sur le parking une voiture de police nous barre le chemin, sirène hurlante. Le policier au volant nous fait signe de reculer : visiblement, Pascal empruntait un sens unique qu’aucun panneau n’indiquait. On recule lentement sur le parking encombré pour rejoindre la route, la voiture de police avançant, son parechoc avant collé au notre, sirène toujours hurlante. La foule des namibiens regarde la scène, amusée : Starsky qui chasse des touristes, çà n’arrive pas tous les jours ! Lorsque nous sommes sur la route, le policier arrête enfin sa sirène et… nous laisse tranquille. Pas de nouveau procès-verbal pour cette infraction qui a pourtant mérité un sacré remue-ménage. Ouf !

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