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Le 14 octobre 2004 : arrivée à Nouadhibou

Dernière mise à jour : 12 janv. 2022


Le 14 octobre 2004, nous quittons le parking de la station-service et atteignons la frontière marocaine une heure plus tard. Nous passons les différents contrôles : gendarmerie, police, douane, et même l’armée.

Nous quittons le Maroc sans problème particulier. En revanche, Pascal et Anne-Sophie, qui ont dépassé de huit jours la date de sortie du Maroc doivent s’acquitter d’une amende de 50 euros.


L’asphalte s’arrête net : c’est maintenant une piste jusqu’à la frontière mauritanienne : là encore, gendarmerie, police puis douane. Les formalités s’effectuent sans aucun problème. Un douanier, charmé par nos jeunes enfants offre même un ours en peluche à Léa en échange de son chapeau. Judicieusement, elle refuse le troc : nous avons des doudous en surnombre mais uniquement quatre chapeaux. Et les chapeaux, nous en aurons grand besoin ! C’est le désert incandescent. Il est presque midi et nous sommes dans une véritable fournaise. Tout irradie de chaleur éblouissante : le ciel, le sable, les roches… Heureusement que nous avons la clim’ à bord !


Les questions administratives réglées, la voie est donc libre jusqu’à Nouadhibou. Il suffit de la trouver. Car il n’y a pas de route, uniquement une piste qui serpente dans les rochers et le sable. Nous suivons des points GPS qui nous conduisent jusqu’à une voie ferrée et un beau goudron tout neuf et tout lisse qui nous mène jusqu’à Nouadhibou. Nous apercevons entre les dunes un interminable train dont les wagons n'en finissent pas de se succéder.



Mais une nuée de criquets nous a précédé à Nouadhibou. La ville est envahie. Où que le regarde se porte, on voit ces bestioles, au repos, marchant ou volant. Un voile rose grouillant recouvre la ville. Les arbres tendent leurs branches auxquelles s’accrochent des centaines de bâtonnets roses et voraces. Lorsque les insectes ont mangé la moindre feuille, la moindre pousse, ils partent plus loin en abandonnant un arbre squelettique, nettoyé et pillé.


Les bâtiments en béton de Nouadhibou ne dépassent pas un étage et n’ont aucun charme. Mais les habitants donnent à la ville une ambiance fascinante : les hommes portent des djellabas blanches ou bleu ciel, avec des turbans les protégeant du soleil ; les femmes ont de magnifiques robes colorées. Toute cette foule sillonne les rues sableuses dans une multitude poussiéreuse. Nous passons un moment agréable dans le marché de la ville, organisée comme un supermarché : il y a la rue des vêtements, plus loin la rue des chausseurs, puis la rue des légumes frais ou la rue des épiceries…La concurrence doit être rude !


Nous changeons de l’argent, nous ravitaillons, prenons notre assurance locale obligatoire pour le véhicule, achetons notre droit de passage dans le Parc Naturel du Banc d’Arguin et passons la nuit au camping Abba.





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