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Le 20 novembre 2004 : vers Ségou

Le 20 novembre, nous quittons notre chaleureux policier, et reprenons la route goudronnée pour Ségou. De nombreux camions et autocars y roulent littéralement « à tombeaux ouverts » : si l’asphalte est impeccable, la conduite doit être vigilante ! Un camion tracte sa remorque qui le suit en biais et déborde du milieu de la route : en voyant arriver à toute allure ce terrifiant attelage, on se gare rapidement sur le bas côté pour le laisser passer. Plus loin, un chauffeur a étalé une couverture dans l'herbe, devant son camion en panne et a entrepris de réparer la boite de vitesse : tout est démonté et des dizaines d'engrenages de toutes tailles sont étalés sur le tissu. L'homme accroupi nettoie patiemment. Si il parvient à redémarrer son camion, cet homme est un génie de la mécanique et de la débrouillardise !


La route est jalonnée de haltes routières où bus et camions chargent et déchargent passagers et marchandises. A ces arrêts se rassemblent des échoppes diverse : rôtisseries, marchands d’essence vendue en bouteille de verre, réparateurs de pneus,…


Avant d’arriver à Ségou, nous faisons une halte à Ségoukoro, l’ancienne ville de Ségou. Après avoir salué et payé le droit de visite au chef du village, nous nous promenons dans les petites rues au bord du Niger. Escorté par l’éternelle cohorte d’enfants curieux, nous déambulons dans les ruelles et admirons les jolies maisons d’argile rouge, l'architecture des mosquées sahéliennes (dont une, surélevée, offre une belle vue sur le fleuve), du palais de justice. Nous verrons aussi le tombeau du fondateur du royaume bambara de Ségou.


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