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Le 21 novembre 2004 à Ségou

Dernière mise à jour : 22 janv. 2022


Nous entrons à Ségou le matin du 21 novembre, après un bivouac en brousse. Nous nous promenons sur le long du fleuve, large et calme comme un lac. Ses berges concentrent beaucoup d’activités : des femmes font leur toilette, lavent le linge ou la vaisselle qu’elles transportent sur leur tête ; des jardins verdoyants sont cultivés au plus près de l’eau du fleuve et côtoient des marchands de poteries et un amical charpentier de pirogues. Une famille nous explique les techniques de fabrication des tissus

"bogolan", aux motifs ocres tracés avec l’argile du fleuve. Nous marchons dans une rue bordées d’anciennes maisons coloniales, en piteux états, dans lesquelles sont maintenant installées les administrations maliennes. Le temps semble s’être arrêté dans ces demeures délabrées aux jardins en friche.


Nous rencontrons le sympathique maire de la ville de La Flèche (en Sarthe) qui est en mission humanitaire au Mali. Notre plaque 72 l’a intrigué, et il vient aux nouvelles.

Nous embarquons sur une pirogue à moteur qui nous emmène, à une heure de là, à Kalabougou, un village de potier. Les femmes y fabriquent, les samedi et dimanche, les poteries qu’elles cuisent le dimanche dans des grands feux de fagots allumés au centre du village. Rassembler cette énorme quantité de bois et de fagots constitue le travail harassant, en brousse, de toute la semaine ! Nous avons de la chance, on est dimanche et nous assisterons à la patiente conception des poteries et à leur impressionnante cuisson.


Nous rentrons de notre visite à la nuit tombante, trop tard pour chercher un bivouac. Nous trouvons accueil à la mission catholique de la ville qui nous autorise très exceptionnellement (la mission loue des chambres) à ouvrir notre tente dans leur enceinte. L’établissement est très propre et calme et nous savourons l’accueil et la gentillesse.


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