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Du 23 au 25 mai 2005 : Le lac Kariba

Nous quittons Livingstone et empruntons la belle route asphaltée qui conduit à Lusaka. Paysages de brousse et de forêts aux couleurs de l’automne qui rappellent ce que nous avons entrevu du Zimbabwe voisin.


Nous retrouvons en Zambie les innombrables check-point routiers existant en Afrique de l’Ouest. Après chaque ville, un barrage de police arrête courtoisement les véhicules : « Hello, How are you ? », « Fine, Thank you », puis il y a des variantes, selon le policier…

Lors du premier contrôle, le policier nous demande si nous transportons « guns or firearms ». Comme nous n’en avons pas, il nous souhaite bon voyage.

Lors du second contrôle, le policier nous demande l’assurance de la voiture. « Elle est rangée à l’arrière dans un tiroir (ce qui est vrai) » « OK, bon voyage ».

Lors du troisième contrôle, le policier tient absolument à trouver quelque chose : « Assurance ? », « La voici » « Les deux triangles de signalisation ? », « Les voici », « Les réflecteurs lumineux avants ? », ah, là, mauvaise pioche, on a pas. On essaie d’expliquer qu’on ne savait pas que c’était obligatoire mais le policier excédé de notre anglais passable s’énerve. Il nous dresse un procès verbal sur une feuille volante et nous oblige à rebrousser chemin pour payer l’amende au poste de police de la ville voisine. Nous ne repasserons son barrage qu'une fois l'amende réglée. En chemin, on achète les deux autocollants réflecteurs lumineux obligatoires, et on les colle sur le pare choc. Au poste de police, on nous réclame 54 000 kwachas (5 000 kwachas = 1 euro environ). Forts de notre bonne foi, on explique qu’on ignorait qu’ils étaient obligatoires, on argumente, proteste auprès du préposé aux contraventions qui finalement, nous laisse gentiment repartir sans amende. Les autres contrôles se passeront sans anicroche jusqu’à notre destination, Siavonga, sur le bord du lac Kariba.



La route devient vallonnée et la brousse s’embellit de beaux baobabs et de villages de cases de terre rouge aux toits de paille. Soudain Rose, habituée aux « game drive » dans les réserves s’écrit : « Regardez ! un point d’eau pour que les animaux boivent ! ». Sacré point d’eau ! C’est l’immense lac Kariba, d’un bleu profond. Une petite plage sur laquelle viennent s’échouer des vagues… On se croirait au bord de la mer. A l’horizon, on aperçoit les montagnes du Zimbabwe. L’endroit est calme et reposant. Nous nous y arrêtons pour une journée de repos sur sa rive. De tant à autre, la tête d’un hippo soufflant et agitant ses oreilles ou celle, discrète, d’un crocodile à l’affût sont visibles. Pas de baignade possible dans ce lac africain !




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