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Les 26 et 27 mai 2005 : le Lower Zambezi National Park

Dernière mise à jour : 1 juil. 2022


Du lac Kariba nous gagnons Chirundu. Ce gros village est un poste frontière avec le Zimbabwe et la route est encombrée d’innombrables poids lourds qui, garés sur les bas cotés, attendent de changer de pays. Nous n’allons pas au Zimbabwe mais obliquons sur une piste vers le Nord qui mène au Lower Zambezi National Park. Ce parc zambien longe le Zambèze et nous souhaitons le traverser d’Ouest en Est pour gagner le Malawi en évitant de passer par Lusaka, la capitale de la Zambie. Nous traversons la rivière Kufue à bord d’un petit bac. Reliée aux deux rives par un câble, l’embarcation est propulsée à… l’huile de coudes : deux hommes tournent une manivelle pour qu’avance une crémaillère. Longue et silencieuse traversée de la paisible rivière.


Nous campons à quelques kilomètres de l’entrée du parc, au bord des eaux calmes du large Zambèze. En arrivant au camping, avant même d’avoir payé, nous devons signer une décharge de responsabilité en cas de blessure ou de dommages causés par les animaux. Les éléphants et les hippopotames déambulent quelques fois sur les emplacements. Effectivement, nous contemplons depuis notre tente les énormes bestioles qui se baignent dans le fleuve.

Renseignements pris, il n’est pas possible de traverser le parc : la piste forestière est très mauvaise et nul ne s’y risque à moins d’être plusieurs véhicules. Lorsque l’on voit l’état de la piste qui mène au parc, complètement ravinée lors de la saison des pluies, et pourtant empruntée par les 4X4 des lodges, on n’ose imaginer la piste du parc ! Il doit falloir y aller en convois de 4X4 avec treuils et tronçonneuses. Nous ne nous sentons pas prêts pour un Camel Trophy en solo. Visiblement, à mesure que l’on remonte vers le Nord depuis l’Afrique du Sud, le rapport (entretien du parc / prix d’entrée du parc) tend vers zéro : ce que nous avions remarqué au Botswana est encore plus vrai en Zambie ! On se fait même une petite frayeur en passant un gué, juste avant l’entrée du parc, un peu trop profond à notre goût…





Nous passons malgré tout la journée du 27 mai dans le parc à la recherche de ses animaux sauvages. La piste serpente dans le parc entre le Zambèze et la montagne Kalishishi et offre de beaux paysages de brousse. Là encore, nous admirons de nombreux groupes d’éléphants. Nous les cherchons, les cherchons, et lorsque nous les trouvons, la troupe est si nombreuse et si proche de nous qu’il nous faut ensuite essayer de les éviter !

Buffles, hippopotames, impalas, antilopes kudu, vautours, aigle pêcheur, babouins et singes vervet se laissent saisir par notre objectif. Pourtant, nous sommes presque déçus : un comble ! En effet, maintenant que nous avons contemplé nombre d’herbivores africains, d’éléphants, d’hippos, nous sommes devenus exigeant et attendons les félins, lions, guépards, léopards,… Mais ils sont moins nombreux et plus discrets. Le top du top serait d’être témoin d’un « kill » : le prédateur se saisissant de sa proie. Mais là, on devient vraiment trop exigeant. Peut être en Tanzanie ou au Kenya ?







Nous avons malgré tout la chance de voir un tout petit bébé hippopotame sorti de l'eau et accompagnant sa mère sur la rive. Trop chou !



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